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Les troubles des conduites alimentaires, comment en sortir?

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Qu'appelle-t-on trouble des conduites alimentaires?

On a tendance à vulgariser les troubles des conduites alimentaires, une chose est d’avoir une tendance à une alimentation déséquilibrée, une autre est de souffrir d’une réelle pathologie en lien direct avec des fragilités narcissiques, l’anorexie ou la boulimie.

Ces deux troubles sont intrinsèquement liés, en effet, il n’est pas rare d’osciller entre telle ou telle tendance, favorisant une restriction alimentaire d’une part puis le lâché prise, avec une absorption de grandes quantités d’aliments.

IL n’y a pas vraiment de règle, certaines personnes peuvent souffrir d’anorexie mentale seule, se faire vomir ou non, de boulimie seule. Quoi qu’il en soit, ces addictions qu’elles soient à la nourriture ou au jeûne traduisent un ensemble de symptômes en lien avec une fragilité narcissique évidente.

D'où viennent les troubles des conduites alimentaires?

Le rapport à l’alimentation renvoie aux premières expériences de nourrissage et au lien maternel. Ce n’est pas pour cela que l’anorexie ou la boulimie traduisent une culpabilité maternelle. Il est quelque chose dans l’histoire de la création du narcissisme qui ne s’opère pas correctement, qui fait trace ou symptôme et se révèle souvent à l’adolescence lorsque le corps enfantin commence à s’arrondir et à prendre forme. Le rejet du féminin, est alors massif et c’est sur le corps que sont projetées toutes les identifications.

Nous parlons ici de l’émergence de troubles des conduites alimentaires chez la jeune fille, parfois une remarque sur l’apparition des formes féminines, parfois une réflexion sur le poids sont des événements déclencheurs. D’abord la jeune fille prend massivement conscience de sa modification corporelle, ceci est rejeté en bloc et mis à distance, elle commence souvent un régime qui prend des proportions inattendues et la maîtrise ainsi que le contrôle de son corps génère une satisfaction addictive qui en devient pathologique.

Le vécu corporel est alors complètement disproportionné et loin d’une certaine réalité. Ce sont les vécus archaïques qui sont mis en avant avec l’idée d’une enveloppe corporelle non contenante, que l’on attaque. La peau, l’enveloppe corporelle sont les bases de la constitution d’un moi corporel, le Moi–Peau dont parle Didier Anzieu. L’imaginaire des patientes est marqué par des images corporelles monstrueuses, disproportionnées. Tous les symptômes que sont le jeûne ou le gavage, suivi ou non des vomissements ou purges contribuent à une tentative désespérée de sauvegarde du moi. Ces symptômes constituent une véritable attaque sur sa propre personne ce qui peut sembler paradoxal  mais ils sont en fait des mécanismes de défense contre un certain effondrement psychique.

On retrouve une blessure narcissique telle qu’elle ne trouve aucune autre parade pour être comblée. La prise de conscience de ce dysfonctionnement, les souffrances du quotidien, le désir profond de changer ces mécanismes pathologiques sont le point de départ d’une guérison.

Quand consulter ?

Tant que la patiente demeure dans le contrôle de ce qu’elle pense pouvoir contrôler, il n’est pas le moment d’engager un suivi thérapeutique. Malheureusement, les symptômes mettent le corps à rude épreuve et les conséquences ne sont pas que psychiques, elles sont aussi physiques et parfois gravissimes.

Il est possible de sortir de ce cercle infernal que constitue la diade anorexie boulimie avec un véritable suivi en psychothérapie qui viendra mettre en lumière la nature des failles et blessures narcissiques. C’est un vrai travail de fond qui doit s’amorcer, les consultations ponctuelles peuvent être une aide temporaire dans l’amorce d’un suivi mais il semble indispensable d’envisager par la suite un suivi plus profond.

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