Nous avons toutes et tous, un jour ou l’autre, souffert de complexes...
En effet, qui n’a jamais souffert d’une comparaison avec un membre de sa famille, un ami ou un collègue ? Qui n’a jamais pratiqué l’auto-dénigrement en se pensant moins intelligent, moins intéressant, pas assez cultivé, moins beau ou belle, pas assez mince ?
Le point commun de toutes ces situations ? c’est la comparaison.
La personne complexée se compare systématiquement aux autres.
En se comparant, elle focalise sur un aspect ou un autre de sa personne : ce « défaut » peut être physique, intellectuel ou même social..
Par ailleurs, il est souvent amplifié ou même défini comme défaut par la pression sociale (image de la femme parfaite, de l'homme qui a réussi, de l'enfant idéal... dans les médias)
Les mécanismes
Nos complexes ne sont pas innés. Nous les "cultivons" dès notre plus jeune âge et tout au long de notre vie :
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Il est mauvais en maths (comme son père)
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Elle n'est pas aussi jolie (que sa mère)
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Il n'est pas aussi brillant (que son frère ou sa sœur)
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Il ne fait que des mauvais choix (comme son oncle)
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Vous devriez prendre exemple (sur votre collègue)
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Si seulement nous étions aussi aisés (que nos voisins)
Or nous ne sommes pas "l'autre" et sans nous en rendre compte, nous construisons une liste de modèles à suivre, construit sur un idéal : celui de notre entourage familial, professionnel… ou celui que la société nous impose. Il est bien sûr difficile ou impossible de suivre tous ces modèles et nous finissons par imaginer que nous sommes « moins bien que » ou pire encore « nuls »
Le complexe est installé !
Le cycle infernal
Pour nous protéger et « vivre avec », nous percevons notre entourage comme hostile, craignant qu’il nous renvoie à nos faiblesses ou les pointe du doigt.
Pour nous protéger, nous mettons en place des mécanismes d’évitement :
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Nous évitons certains contacts et nous nous isolons
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Nous choisissons nos relations et privilégions celles qui nous ressemblent.
Nous nous privons ainsi de rencontres et de contacts enrichissants....Or s’isoler n’aide pas à vaincre ce sentiment d’infériorité et deux personnalités sujettes aux complexes n’aident pas à développer l'estime de soi.
L’estime de soi pour lutter contre les complexes
Deux facteurs peuvent nous aider:à aller mieux :
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L’acceptation de soi.
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L’ouverture aux autres.
L’acceptation de soi
L’acceptation de soi commence par prendre conscience que personne n’est parfait et que nous avons tous des défauts. Mais qu’il est possible de vivre avec ces défauts et même de les transformer en atout.
Pour cela, vous pouvez travailler autour de 3 axes :
- Accepter ses défauts.
- Accepter son image.
- Arrêt les comparaisons
Tout un programme !! Mais on peut y arriver !
En parallèle de ce travail de fond, il est utile d'entamer un travail de reconstruction en repérant vos qualités et ce qui fait de vous la personne que vous êtes...
De nombreux outils peuvent vous y aider mais ce travail peut prendre un certain temps surtout lorsque les blocages sont profondément installés.
L’ouverture aux autres
Tout ce travail ne prendra son sens qu’à travers une ouverture aux autres.
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Apprenez à recevoir les compliments (sans ressentir de gêne) et à en donner pour les qualités que vous appréciez chez les autres.
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Apprenez à rire (ou sourire... ) de vos défauts, mais aussi à être bienveillant à ceux des autres. La bienveillance attire la bienveillance !
Donner et recevoir est le secret qui aide à faire voler en éclats cette spirale de l’auto-dénigrement !!